Votre mère se plaint ? Votre amoureux-se vous ignore ? Votre meilleur(e) ami(e) vous a mal parlé ? Votre patron vous exploite ? Votre ex vous harcèle ? Votre belle-sœur vous énerve ?
Bref que ce soit les relations amoureuses, amicales, familiales ou de travail, c’est compliqué… Et pourtant on en a gros sur le cœur, il y a tellement de choses qu’on aimerait dire depuis longtemps… Mais si on parle/répond/réagit, c’est le conflit assuré !
On le sait par expérience, ça finit toujours en conflit, enfin c’est ce que l’on croit.
Et ce n’est pas ce que l’on veut, on ne veut blesser personne, alors on retient, on culpabilise, on croit que l'on se sacrifie pour l'autre, en se taisant et en l'épargnant de nos jugements et reproches… Car au fond, ce qu’on aimerait c’est d’être en paix et en amour avec l’autre. Mais trop c’est trop, il/elle a dépassé les limites, et donc place aux conflits et à la colère !
Mais on parle de quelles limites les nôtres ou celles de l’autre ?
RECONNAITRE NOTRE RESPONSABILITÉ
À quel moment on voulait dire NON et on a répondu OUI ?
« Non aux heures supplémentaires, à ce travail, à cette relation… Non je ne veux pas faire 1h30 de transport le matin… Non je ne peux pas venir tous les jours te voir… Non je ne suis pas disponible… Non je ne veux pas faire le même métier que mon père/mère…»
(Vous adaptez)
Mais on a répondu OUI par peur du rejet, d'abandon, par manque de reconnaissance, de confiance, de sécurité, de culpabilité… La croyance derrière ce faux OUI, est que l’Autre m’aimera, me reconnaitra, m’augmentera, me respectera… Si j'accepte de faire ça, de penser comme ça, de fréquenter ces personnes-là, de changer, de parler comme ça... On se rejette soi-même, non ? Et va savoir depuis combien de temps ça dure...
La colère sera proportionnelle à l’Attente et à la peur (d’être : abandonné(e), rejeté(e), pas entendu(e), pas reconnu(e), pas aimé(e) comme on est en clair…) qu’on aura mise derrière les faux OUI et à notre identification à nos pensées/émotions, variable en fonction des individus.
Se sentir légitime et vouloir défendre sa position paraît nécessaire (voir vital) sur l’instant, mais on se rend vite compte que notre réaction nous a desservi, à en croire les ruminations qui nous empêchent de dormir depuis quelques jours, voir des mois, des annèes !
On l’aura compris, qui dit conflit, dit colère, souffrance physique et mentale, dit Ego.
Qui dit ego, dit inconscience, on n’est pas là, on est absent. Parce que si on était présent, conscient, on ne serait pas en conflit ni avec l’autre ni avec soi-même (même chose).
Prendre conscience de notre inconscience
Quand un disciple lui a demandé : « Comment doit-on se comporter avec les autres ? » Ramana Maharshi répondit : « Il n’y a pas d’autre ». Ramana Maharshi - Enseignant indien (1879- 1950)
MIEUX COMPRENDRE LA COLÈRE, pour mieux l’accueillir
Qu’est ce qui se passe quand on dit OUI pendant des années , alors qu’on voulait dire NON ?
Le conflit intérieur naît d’une division entre ce que l’on souhaite et ce qu’on s’autorise à être/faire.
On ne s’est pas écouté(e), on s'est rejeté(e), on s’est positionné(e) inconsciemment dans une position de victime, laissant à l’autre le pouvoir de décider à notre place. Mais qui dit position (donc on est bien absent), dit on oscille entre plusieurs rôles, Bourreau (on rend l’autre responsable de notre souffrance) ou Sauveur (on sait mieux que l'autre ce qui est bon pour lui/elle).
100 % des conflits naissent de la division, « Avoir raison » à tort ou raison, tout est question de point de vue, mais si on s'en réfère aux chiffres, entre 35 et 40 millions de soldats ont été tués sur la planète au XXème siècle... On peut alors se poser la question, si le "Avoir raison" avait résolu la paix dans le monde ? Ça se saurait, non ?
« La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent ». Albert Einstein
La seule raison du conflit, est d’indiquer qu’on n’est pas dans notre état normal, mais bien dans un état egotique, inconscient et qu’il est important de ramener l’équilibre au plus vite, que ce soit dans le corps ou dans l’esprit. Parce que personne ne choisit le conflit par choix, on aspire tous à être en paix les uns avec les autres. Et ça commence par soi car notre vraie nature est la paix.
MAIS ALORS COMMENT ON FAIT ?
DÉPOLLUTION ESPRIT
L'esprit encombré par le conflit génère des énergies/émotions négatives quasi permanentes, comme la colère, la rumination, la frustration, la tristesse, la dépression, l’anxiété, dévalorisation/confiance en soi, les jugements, les plaintes… On s'en rend même plus compte tellement c'est devenu ordinaire, une sorte de la pollution négative qui se répand plus vite que le COVID.
On s’est mis sur pilote automatique, en mode egotique, derrière divers masques pour ne plus souffrir…
Conséquence : on survit et on souffre en silence ou en réaction (colère, plainte, jugement, moquerie, rumination...) et les autres aussi par la même occasion.
L'important est de reconnaitre, qu’il existe avant tout en nous, un conflit. Parce qu'on ne peut pas être en paix avec l'autre, si nous-même nous ressentons un conflit intérieur, une division (j'en ai marre de l'entendre se plaindre VS j'aimerais bien qu'on m'écoute, moi aussi j'en ai marre) - non acceptation de ce qui est - division - conflit). Si l’on souhaite être aimé(e), respecté(e), traité(e) avec douceur… Il est important de commencer d'abord par soi, et en montrant l'exemple, c'est la seule manière sinon on re-rentre dans le conflit (jugement de l'autre : "regarde ce que je fais comme effort pour la planète et que l'autre jette des papiers dans la rue, c'est inacceptable, il/elle est vraiment..." exemple classique de division)
Accepter le fait qu’à un moment donné, on ne s’est pas écouté(e), respecté(e), aimé(e)… (vous adaptez) Avec l’autre – Et qu’on n’a pas réussi à poser les limites à ce moment-là, parce qu’on n’avait pas suffisamment de conscience de nos besoins (donc pas le choix, et là magie, la culpabilité disparait ). Mais maintenant OUI, on a pris conscience et on a désormais le choix, grâce à notre prise de conscience, le choix de réapprendre à vivre (et ne plus subir) et cela que tout commence.
Exercice pratique
On croit que peut être notre survie est en jeu (on va mourir en gros) si on ne se défend pas, surtout si on a vécu beaucoup de traumatismes ou de blessures d’enfant. On se sent menacés. Mais est-on vraiment en danger lorsque nous rentrons en conflit ? Ou a-t-on peur de perdre l'amour, d'être rejeté(e) si on n’est pas d’accord, ou si on met des limites ?
L’Observation est le meilleur moyen pour se connaître. C’est simple, facile et efficace, ça nous aide à désamorcer plus rapidement le conflit. On s’observe avant/pendant et après un conflit, nos pensées sans s'y accrocher, nos sensations corporelles, nos mots. On devient un observateur neutre.
"Qu'est ce qui a fait qu'on a réagit par la colère au lieu de répondre dans le calme ?"
L'ancrage est un outil exceptionnel : On lâche le mental pour nous comprendre et nous accepter pleinement. Et lorsque le besoin se fait ressentir, nous pouvons nous laisser aller à la détente, à l’évasion sans vaciller en toute autonomie…
Pratiquez tous les jours ! Ce qui était un exercice devient une habitude, habitude qui devient une façon de vivre, une façon de vivre qui devient votre vie.
Pour nous aider, un corps tendu est dans la peur, et un corps détendu est dans l’amour. Observez le matin quand vous commencez votre journée, et en fin de journée, comment est votre corps, tendu ou détendu ? Vous aurez toutes les réponses.
Le fait de prendre conscience de nos mécanismes de défense, est important pour ré-apprendre à mieux communiquer, avec nous et les autres, pour se libérer enfin des conflits, et retrouver des relations harmonieuses.
DÉPOLLUTION CORPS
Avec l’accumulation de faux-OUI, ça déborde, le corps souffre et crée un stress oxydatif (99% des maladies toutes confondues sont liées à un stress oxydatif) responsable de plusieurs troubles, lors des périodes de conflits (passés, présents ou ceux qu'on imagine - mais qui ne sont pas encore arrivés) comme :
- Le sommeil (insomnie, endormissement, fatigue, humeur…)
- La digestion (ballonnement, constipation, diarrhée, manque d’appétit, prise de poids…)
- La gorge : laryngite, pharyngite, angine, maux de gorge, extinction de voix …
- Inflammations en tout genre (stress, douleurs articulaires, tendinites, eczéma, acné, allergies…)
Il est important aussi de savoir que 5 min de colère (intérieure ou extérieure, même chose) équivaut à 6h de récupération pour le corps.
Nous avons l'habitude de soigner le symptôme mais pas la cause. Notre corps est juste entrain d'envoyer des signaux d'alertes, des demandes pressantes, récurrentes (voir quotidiennes) de rééquilibrage. Mais est-ce qu'on l'écoute ? Pas vraiment à en croire les symptômes, au contraire on devrait le remercier de nous montrer le chemin :
Problèmes de digestion : Qu'est ce qu'on ne digère pas ?
Problèmes de sommeil : Qu'est ce qui m'empêche de dormir ?
Maux de tête : Qu'est ce qui me prend la tête ?
Maux de gorge : Qu'est ce que je n'arrive pas à dire ?
Maux de dos - J'en ai plein le dos...
(Petit rappel : on ne soigne pas le corps sans l'âme et vice versa)
On est bien d’accord que personne ne part en cure thermale, après une colère ? Quoique...
Sans aller jusqu'à la cure, on peut prendre une douche ou un bain chaud, relaxation assurée ! On est d'accord que quand on est détendu, on ne rentre pas en conflit (ou du moins plus difficilement) ?
Alors la question est : comment allez-vous vous détendre pour prendre soin de vous, après une colère ou émotion forte ?
Faites l'expérience !
La paix commence par NOUS !
Prendre conscience des conséquences, fait partie à 50% du rééquilibrage, et de savoir adapter son hygiène de vie en fonction des aléas de la vie, pour (re) devenir maître de sa vie !
Alors comment fait-on pour protéger son corps ?
Après un grand stress, comme 5 min de colère, il est important d'augmenter ses apports en magnésium pour aider le corps à évacuer la pression :
- 1 c. à soupe d’huile de colza/lin/caméline (oméga 3) et 300 mg de glycérophosphate de magnésium (il a besoin d’un corps gras pour une assimilation optimale)
Le magnésium est un minéral antioxydant essentiel, intervient dans plus de 300 réactions de l’organisme et il combat le stress et optimise les défenses anti-infectieuses entre autres.
1000 calories n’apportent que 120mg de magnésium. On en consomme en moyenne 2000 calories par jour. Il n’est donc techniquement pas possible d’atteindre les doses recommandées par l’alimentation, le magnésium part dans les urines sous l’effet du moindre bruit, imaginez pendant une période de conflit ?
On privilégie les aliments soigneurs : oléagineux, aliments riche en oméga 3 (amandes, huile de colza/lin (graines de lin), maquereaux, sardines, légumes vert…), aromates et épices (gingembre, curcuma, ail, basilic, persil, coriandre…), légumineuses....
On respire ! Votre meilleur ami, votre souffle
Il est important d’évacuer l’accumulation de stress, dans le corps en essayant de le détendre au maximum : en respirant en conscience le plus souvent possible dans la journée, marche à pied (excellent anti-depresseur) de préférence dans la nature, natation (l’eau a un effet calmant indéniable), massage, méditation, Qi Gong, Yoga, bains… Tout ce qui peut vous aider à vous détendre !
On évite tous sports brutaux (pour les articulations) ou les excitants, pendant les périodes de grand stress, comme l’alcool, café, aliments pro-inflammatoires, films catastrophes, journaux télévisés, violents… On se chouchoutte !
Dépolluez votre corps de tout ce qui l'empêche d'être en pleine forme !
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avec toujours plus de recettes !
De la souffrance à la résilience, il n'y a qu'une prise de conscience.
🌳Prendre soin de vous est un acte d’amour mais aussi un acte citoyen (du monde😉)
Parce que si vous allez bien, les autres aussi, et ça commence par là
🌳 Consommons moins, consommons mieux !
Anne-Sophie Moreau
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