Mais notre état naturel !
L’amour, la paix et la joie se situent au-delà des émotions, un sentiment d’être profond, d’être présent à soi, aux autres, à notre terre. Les émotions (en latin signifie dérangements) sont là pour notre survie. On est bien d’accord qu'on ne vit pas au Moyen-Âge ?
Qu’est ce qui a fait que nos vies sont dirigées, la plupart du temps, par la peur, la colère, la rancune, la vengeance, la tristesse, le désespoir ?
Quand on naît, on ne connait pas toutes ses émotions… on apprend à les utiliser à travers nos expériences de vie et à notre héritage familial. Il suffit d’observer un bébé ou un petit enfant qui s’émerveille d’un rien, la spontanéité de joies intenses…
Qu’est ce qui a fait que nous nous sommes coupés de nous-même, persuadés que la paix, l’amour et la joie se trouvaient à l’extérieur de nous ?
Mais essayons d’y voir plus clair :
L’amour véritable ne fait pas souffrir.
Elle appartient à votre état naturel, masquée (ou pas) par l’égo qui peut prendre le contrôle, mais sachez que cet amour ne pourra jamais être détruit par lui.
Il semblerait qu’il y est une confusion générale, nourrie par l’inconscient collectif, entre l’attachement et l’amour. Comment faire la différence : "L’amour véritable ne fait pas souffrir" (la répétition permet l’ancrage ;)
Et si nous sommes amour (état naturel), la vraie question n’est pas : est-ce que je l’aime ?
(car si nous nous posons déjà la question, c’est que l’égo a pris le contrôle, l’insécurité vient de nous, à juste titre ?), mais plutôt est-ce que je m’aime suffisamment pour rester dans cette situation, en lien (ou pas ) ou en créer une autre ?
Est-ce que je respecte suffisamment mes besoins ? Ou je vais le demander à l’autre, ou le chercher à l'extérieur ?
Mais l’autre peut-il nous satisfaire alors que nous-même nous n’y arrivons pas ? Est-ce que l'on accuse l'autre d'être responsable de notre souffrance ? Cela ressemble à du chantage...
Tomber amoureux quelle drôle d’expression ? (Ça sous entend déjà une souffrance, parce qu'une chute fait mal, non ? Conscience des mots, pour apaiser les maux.
On ne peut aimer que ce que nous avons déjà reconnu en nous et accepter, et à l’inverse refuser des parties qu’on aime moins, voir les nier totalement. Et c’est là qu’apparait la souffrance, la souffrance, c'est de ne pas être en accord avec notre état naturel profond.
Notre responsabilité : apprendre à accepter d’abord que la souffrance a pris commande de notre vie (sans nous taper dessus hein ? Les jugements ne vont pas aider, même si l’égo le croit !) Et si cela ne nous convient pas, on a le choix et la responsabilité de transformer cette souffrance en opportunité pour grandir.
Aimer toutes les parties de nous, comme faire un grand puzzle, il y a des pièces qu’on trouve belles, faciles à assembler, d’autres moins, voire carrément on perd certaines pièces… et parfois d’autres personnes rentrent dans nos vies, pour nous aider à les retrouver, et parfois certains finissent le puzzle avec nous.
La paix, on la cherche partout sauf en nous !
Étrange… Pourtant c’est plus facile que l’on croit !
Peut-être qu’on a trouvé ça plus courageux d’aller la chercher à l’extérieur, plus valorisant socialement parlant, ou la peur avait déjà pris le contrôle de nos vies ?
Comment croire que c’est parce que notre vie nous semblera plus stable financièrement et bien établi d’apparence, à un certain moment (passé ou futur), que nous trouvons la paix ?
Ne trouve-t-on pas toujours plus urgent de faire (distractions/addictions comme le travail, relations, famille…) pour éviter d’être confronté à nous-même ?
Pourquoi, s’ennuierons-nous avec nous-même ? Avons-nous besoin de l’autre (des autres) pour se sentir en paix avec nous-même ?
Avons-nous bien créé le monde qu’on désirait pour être dans notre paradis ou avons-nous créer notre propre enfer-mement ?
Certains choix inconscients (ou pas), nous ont amené à faire des expériences souffrantes, que d’autres appelleront auto-sabotage ou relations toxiques, peuvent être de magnifiques opportunités pour voir ce que l’on ne voulait pas voir, même si c’est douloureux (accouchement sans douleur, ça existe ?) pour enfin se reconnecter à soi, à ce que l’on veut vraiment !
Vibrer son état naturel, tout simplement !
On est à chaque instant au bon endroit, au bon moment et avec les bonnes personnes pour notre évolution.
On ne regrette pas ses choix, on les assume, et si certains nous ont emmené sur le chemin de la souffrance, le fait de se désidentifier à elle (déjà c'est le premier pas), observons alors nos attachements à nos drames et à nos histoires passées, et demandons-nous si cela nous rend en paix.
Le changement n’est pas ce que l’on croit. Il n’y a rien à changer en nous, observer, conscientiser, ressentir, accepter (sans nier), pardonner pour nous libérer, et être enfin nous !
Les blessures ne sont pas là pour nous punir mais pour nous élever au-delà des illusions de l’égo, nous maintenir toujours soit dans le passé ou le futur, pour nous faire croire qu’on a le contrôle.
Et si ça commençait par profiter du moment présent ? Peut-on être libre de toute entrave pour retrouver notre vraie nature ?
La joie d'être nous
Faut-il avoir les meilleures distractions, ou attendre les vacances, ou attendre une étreinte avec notre moitié (déjà le mot est étrange, parce que ça voudrait dire qu’on n’est pas complet) pour ressentir la joie ? Sympa la pression si cela ne se passe pas comme prévu…
Vous avez 3 semaines pour retrouver votre joie (et la conserver) !
La vrai question : sommes-nous heureux d’être qui nous sommes ? D’être là où nous sommes ? D’avoir réalisé nos rêves (ou pas) ? Qu’est ce qui fait que nous ne sommes pas dans la joie, est-ce la faute de l’autre, des autres ?
Faut-il toujours trouver un coupable ? Coupable de quoi, de s'être oublié ?
Mais si on a bien compris, ces états d’amour et de paix qui sont naturels, alors il me parait compliqué (si vraiment on est dans l'amour et la paix, présent à soi), de ne pas être dans la joie d’être nous-même.
Expérimentez encore une fois, s’observer, s'écouter parler, accepter (ou pas : c’est un choix et comme tout choix, il implique un renoncement) avec amour et paix (observer vos jugements ceux des autres, précieux alliés pour notre évolution).
Quand on croit tout posséder et que l’on croit tout perdre… qu’est-ce qui nous reste ? Rien ? Ce rien où réside ce tout.
Cycle perpétuel d’alternance entre la souffrance et le plaisir ?
On confond souvent la joie (état naturel intérieur propre à tous) et plaisir (éphémère provoqué par l’extérieur). Il n’y a ni solution miracle, ni d’illumination pour certains et pas d’autres…
"...Car l’illumination s’est d’être dans son état naturel, dans l'amour, la paix et la joie, c’est tout." Eckhart Tolle
C’est une prise de conscience, à chaque instant, d’être présent à soi-même, d’être conscient de nos choix, de ce qui est important pour nous, quelles sont nos valeurs (et est-ce que l’on les applique au quotidien) et ce qu'on veut voir grandir dans ce monde ?
Ça commence par des petits pas… dans l’amour, la paix et la joie !
A nous de transformer, d’inspirer, de vibrer ce qui a toujours été là, de le faire grandir, d’apprendre à créer à partir du rien ce tout, qui nous définit.
Nous sommes des êtres uniques et connectés à ce tout…
Observez-vous, écoutez-vous (vous avez déjà les réponses en vous sans le savoir) c’est le meilleur des apprentissages… et peut-être qu’un jour, nous aurons le courage d’être NOUS.
C’est ça le sens de la vie, notre mission de vie, faire jaillir notre amour, notre paix et notre joie dans ce monde, soyez-vous, et je vous en remercie.
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🌳Prendre soin de vous est un acte d’amour mais aussi un acte citoyen (du monde😉)
(Car si vous allez bien les autres aussi !)
🌳Consommons moins, consommons mieux
Anne-Sophie Moreau
Merci Anne Sophie de me faire prendre conscience que je fais les bons choix à cet instant et ce texte m aidera si je perds mon sourire
J apprécie particulièrement ces partages qui embellissent le quotidien
bravo