Le cerveau produit 60 000 pensées par jour, soit environ 1 pensée par seconde (éveillés)
Dr. Daniel Amen, psychiatre et spécialiste de l’imagerie du cerveau de renommée mondiale, nous dit que 95% d’entre elles sont les mêmes que la veille, l’avant-veille…
80% de ces pensées habituelles sont négatives, ce qui représente 48 000 pensées négatives par jour !!!
Nos cerveaux seraient câblés pour se concentrer sur le négatif, de façon à éviter ce qui pourrait nous blesser, nous nuire ou nous détruire.
Mais sommes-nous réellement en danger ?
Qu’est-ce qui a fait qu’on a cru nos pensées (la petite voix se faisant passer pour nous) ?
Mais quelles soient négatives ou positives, les pensées restent des pensées.
Elles ne définissent pas qui nous sommes.
Lorsque nous portons toute notre attention aux pensées ou aux pensées des autres, on en arrive à s’identifier à elles.
« L’identification aux pensées est hautement dysfonctionnelle, presque tout le monde en souffre, à des degrés divers » Eckhart Tolle
L’expression : « Je pense donc je suis » de René Descartes, peut avoir prêter à confusion depuis, à en croire l’état du monde, ça c’est transformer en « Je pense donc je souffre » ?
La division est toujours là, le conflit aussi. Qui dit conflit, dit vouloir « avoir raison »… Mais est-ce les pensées qui veulent « avoir raison » ou notre soi véritable ?
L’identification aux pensées engendrent des comportements dysfonctionnels et ont souvent un impact majeur dans le quotidien et les relations,
sans que nous en soyons conscients.
Parce que personne ne choisit la souffrance en conscience.
On peut les croire, à tord ou à raison, mais les pensées amènent inéluctablement à la souffrance. Car la souffrance est l’absence de conscience.
La conscience est tout sauf une pensée.
Elle est infinie, difficile à décrire autrement que de faire l’expérience de vivre en conscience.
Avez-vous conscience des mots que vous êtes entrain de lire ?
L’observation est un bon moyen de se rendre compte à quel point les pensées dirigent notre vie :
Ex : Qu’est-ce que je vais manger ce soir… quel film à la télé… ai-je bien fermé la porte…
Observer le brouhaha constant du mental, faire une pause pour observer la respiration, de percevoir le silence entre les mots… entre les pensées… peut nous libérer du mental et à réapprendre à vivre simplement, sans pensée.
A force de croire (les pensées) qu’on serait plus heureuse-x si nous avions ceci ou cela, si nous étions plus en paix, si nous étions comme ci comme ça… On est absent de notre vie, plongé dans les regrets du passé, ou river sur un avenir plus radieux… Mais est-ce la réalité ?
Présent en conscience veut dire, cesser de croire que vous n’êtes pas assez, vous êtes parfait comme ça, tout est parfait ici et maintenant, avec ou sans pensées, que tout est déjà là.
On a oublié qu’on était en vie, happer par notre ego, toujours insatisfait de ce qui est, cachant la peur d’être rejeté ou pas aimé.
La reconnaissance d’être, simplement être, ici et maintenant, sans rien faire, nous ramène toujours à l’essentiel. La vie.
On ne peut évidemment pas supprimer une pensée, essayez pour vérifier ne serait-ce qu’une minute, vous verrez bien que c’est impossible.
Mais on peut choisir de la laisser passer sans s’y accrocher. Comme les nuages, ils passent, et pourtant la nature du ciel reste inchangé.
Un des meilleurs outils pour s’accueillir tel qu’on est, est la méditation !
Se concentrer sur la respiration, permet de garder son ancrage, sa stabilité et son harmonie intérieure.
Ça se pratique tous les jours 1, 2, 5… 15 min… car quand on est conscient, en paix avec soi… on l’est aussi pour les autres… On ne se mélange ni aux émotions, ni aux sensations du corps…
On est calme par nature, c’est notre état naturel. Observez la vie qui coule en vous et à partir de cet instant, soyez simplement.
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🌳Consommons moins, consommons mieux
🌳Prendre soin de vous est un acte d’amour mais aussi un acte citoyen (du monde😉)
Anne-sophie Moreau
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