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Jamais le temps, réalité ou illusion ?

Dernière mise à jour : 19 oct.

Mais après quoi courons-nous ?



Agenda rempli 6 mois à l’avance ? Report voire annulation des rendez-vous, familiaux, amicaux, amoureux, médicaux, remises à plus tard, des tâches, des impôts … Jusqu’à la dernière échéance ? Quand on aura le temps… Plus tard, on s’appelle… Bref on n’a jamais le temps… Et à force de courir tout le temps... Stress, irritabilité, frustration, insomnie sont devenues nos uniques amis…

 

Mais après quoi courons-nous ?

La réussite, la reconnaissance, la notoriété, l’amour, la joie, la santé, la vie, la perfection, le temps ? On peut courir longtemps…

Parce qu’à ce rythme-là, on crée de la souffrance et on court tout droit à notre perte !

 

"Le temps est indissociable de la souffrance." Eckhart Tolle

 

On a qu’à observer la nature, est-ce que les oiseaux migrateurs regardent leur montre quand il est l’heure de partir ?

Non ça parait logique, dit comme ça.

Mais ce ne sont que des oiseaux... Parce que nous sommes évolués, nous les humains, nous avons créé le temps, pour ainsi (avoir l’illusion de) contrôler le monde, la nature.

 

Mais a-t-on vraiment ce pouvoir ?

À bien y regarder de plus près, et à en croire les nouvelles, si on contrôlait le monde, ça se saurait !


À quel moment, on a rempli notre agenda/notre temps, sans prendre le temps, d’avoir du temps pour ce qui est important ? Et s'est-on déjà posé la question de ce qui était vraiment important pour nous (pas pour les autres) ?


Le travail, la famille, le conjoint, les enfants, les factures, les crédits, les vacances, les loisirs, la santé, le bien-être, la planète... ?


Ou on s’est mis en pilote automatique, inconscient, en mode égotique, où seuls les objectifs et les résultats comptent… Résultat ? On court toujours...

Insatisfait de ce que l'on a, et de ce que l'on est... Et en prime on souffre !


A vouloir tout contrôler, on ne contrôle plus rien !

 

Si on donne sur un temps donné, des objectifs à atteindre, et qu’on ne les réussit pas, quelle sera la/les conséquences ? Le Karma ? La souffrance ?

 

"Quand vais-je guérir, quand vais-je avoir le temps de m'occuper de ça, quand pourrais-je me reposer, quand vais-je maigrir, quand vais-je enfin trouver du sens à ma vie, dans 10 ans, est-ce que je serais toujours beau/belle, quand est-ce qu'il/elle va changer, je lui ai donné 2 mois pour changer, je suis nul(l)e je n'ai pas réussi... ?"

 

Dévalorisation, manque de confiance/estime de soi, frustrations, colère, ruminations, pression… Et par conséquence, stress oxydatif, inconscient certes, mais bien réel, à en croire les symptômes physiques comme la fatigue, l’irritabilité, l’anxiété, humeur maussade, troubles de la digestion, du sommeil… Et va savoir depuis combien de temps ça dure ?

 

On l’aura compris, qui dit contrôle, dit souffrance physique et/ou morale, dit Ego.

Qui dit Ego, dit inconscience, on est absent, on n'est pas présent à soi. Le mode survie est activé…


On ne vit pas, on survit dans l'espoir, l'attente d'un jour meilleur ! Parce que si on était conscient, on arrêterait de courir après une illusion, qu'est le temps…

Parce qu’on est d’accord, qu’on ne peut contrôler ni les personnes, ni les situations et encore moins le temps ?

 

Souvent (voir 100% des cas) c’est la mal-a-dit qui nous arrête, et parfois qui nous tue… Parce qu'on n'a pas réussi à s'arrêter à temps...


Faut-il attendre le burn-out, la dépression, le cancer, les ruptures, les conflits…

Pour nous arrêter ? On a toujours besoin d'involution pour évoluer ?


On peut dire que j'ai passé quelques années à courir après le temps, je le remplissais de distractions en tout genre, le travail en faisait parti, évidemment. On préfère courir que d’affronter la réalité, remettre en question les choix, et les limites qu'on a mises (ou pas). Mais me retrouver sans rien faire, face à moi-même, n'était en aucun cas au programme. Que cela tienne ! La vie en a fait un point d'honneur en m'envoyant, un cancer, histoire que je comprenne mieux !


Je n'ai pas eu d'autres choix que de m’arrêter et d'accepter ce qui m’arrivait, avec une peur certaine de mourir.


Sans trop savoir comment, je me suis mise à vivre mes journées plus intensément, en présence consciente… Et au fur et à mesure, la vie est devenue plus légère, plus joyeuse… Ça été la plus belle opportunité pour apprendre le pouvoir du moment présent. En me laissant aller complètement à ce qui était, j'ai découvert le lâcher prise - le vrai. Et à partir de cet instant, je n'ai plus eu envie du tout, de créer de la souffrance inconsciente. Parce que j’ai compris, quand j’étais présente à l’instant, que je me connectais à mon souffle, je commençais à vivre.


Je ne vous demande pas de me croire, mais d’expérimentez !

 

La vie, la nature, Dieu, l'Être (en fonction des croyances de chacun) nous demande (juste) de nous aimer, à chaque instant, d’apprécier la vie comme elle est, sans vouloir la contrôler ni la changer…

 

« La folie, c'est de faire toujours la même chose et de s'attendre à un résultat différent » Albert Einstein

 

Mais alors comment vivre sans temps ?

 

DÉPOLLUTION ESPRIT

En prenant Conscience de notre inconscience !

 

Essayons d'y voir plus claire, on peut classer le temps en deux types :

 

-        Le temps psychologique : Le fait de ramener toujours soit le passé ou le futur dans le présent, et ne jamais finalement profiter de l'instant présent, la seule réalité, en faites.


Ex : le futur (qui n'existe pas on est bien d'accord à moins d'être médium et encore) : Je serais plus heureux-se quand dans 6 mois, je partirai en vacances avec mon amoureux-se, quand je serais riche... L'attente va être longue jusqu'à là... La souffrance sera proportionnelle.

Ou dans le passé : c'etait mieux avant... je n'aurais pas dû la/le quitter... pourquoi il/elle m'a quitté... je ne suis plus rien sans elle/lui... je me sens abandonné(e)/rejeté(e)/humilié(e)/trahi(e)/jugé(e)... les 5 blessures de l'âme...

On ne vit dans aucun cas le présent, on survit.

Observez le nombre de fois où les pensées vous mènent soit dans le passé ou dans le futur... C'est impressionnant !

 

-        Le temps logistique : gestion des RDV, tâches quotidiennes...

 

Quand on est pris dans le tumulte de la vie, notre alarme est notre corps, notre baromètre. La seule chose que l'on peut contrôler, ce sont nos propres émotions, réactions… Notre jardin intérieur.


Se demander pourquoi on fait les choses, et de le faire, non pas par obligation, mais en présence, parce que c’est important pour nous.

 

Exemple : je n’ai jamais le temps de ranger la maison, il faut que ça soit fait demain sinon... J'en peux plus, je suis nul(le), je n'y arrive pas…"

 

Est-ce important pour nous, que la maison soit bien rangée et propre ? Oui/Non

Si ce n’est pas le cas, lâcher prise immédiatement - sinon on crée une résistance, un conflit (souffrance même chose : « je suis nul(le), je n'y arrive pas » par exemple)


Lâcher prise veut dire, accepter de ne pas chercher à trouver un quelconque autre état que celui dans lequel vous êtes dans l'instant présent.

 

Accepter d’avoir à un moment donné, fait un/des choix inconscients, parce qu’on n’avait pas La Conscience de nos propres besoins, limites, et qu’on subit par conséquence la situation/les personnes. C’est une manière de s’accueillir dans la bienveillance, un encouragement à reprendre notre pouvoir.


La non-résistance, au manque de temps (dans ce cas-là), et l’acceptation du moment présent, sont les clés qui donnent le plus grand pouvoir du monde.


Quand on est présent par notre attention, la Présence s’installe et transforme ce que l’on fait en une force et une joie élevée.

 

Parce que finalement ce que l’on veut, c’est profiter de la vie… On ne profite de rien en courant, en marchant peut-être, en respirant, sûrement !

 

Exercices Pratiques :


Rien ne vaut l'expérience !

 

Dès que vous vous surprenez à courir dans tous les sens, ou vous entendre dire/penser « je n’ai pas le temps », arrêtez-vous un instant, amenez de la conscience dans la respiration, sans effort, sans rien changer, simplement observez.

Comment vous sentez-vous ? Observez.


Conscience du lien corps et esprit. Le fait de le faire plusieurs fois dans la journée, nous permet de nous reconnecter à notre être, et à remettre de la joie, du sens dans ce que l’on fait et ce que l'on est. Vous venez de méditer.

 

Dans beaucoup de traditions et pour beaucoup de méditants, le souffle est comme un pont entre l’esprit et le corps. En observant la respiration, avec une attitude neutre d’observateur, qui ne juge pas, en prenant pleine conscience du souffle, qui entre et qui sort, du corps, on se reconnecte au moment présent. C'est à dire la Joie de l'être, le seul vrai bonheur, et non pas courir après le plaisir de la forme, d'événements, personnes, possessions… Pour un peu qu’on soit attaché(e) à la forme, on sera dans une quête infinie de plaisirs en tout genre, avec pour seule compagne la dépendance…

Rappelez-vous : Le plaisir est éphémère, seule la joie est permanente.


L'ancrage est un outil exceptionnel quotidien : On lâche le mental pour nous comprendre et nous accepter pleinement. Et lorsque le besoin se fait ressentir, nous pouvons nous laisser aller à la détente, à l’évasion sans vaciller en toute autonomie…

 

Pratiquez tous les jours ! Ce qui était un exercice devient une habitude, habitude qui devient une façon de vivre, une façon de vivre qui devient votre vie.

 

Respirez, vous êtes en vie, vous êtes uniques par votre expérience ! C’est la seule réalité, le reste est illusoire.


Dépolluez votre corps de tout ce qui l'empêche d'être en pleine forme !

Devenez Maître de votre vie en découvrant la nouvelle Boutique de la Résilience en ligne !

avec toujours plus de recettes !

 

De la souffrance à la résilience, il n'y a qu'une prise de conscience.

 

🌳Prendre soin de vous est un acte d’amour mais aussi un acte citoyen (du monde😉)

 Parce que si vous allez bien, les autres aussi, et ça commence par là


 🌳 Consommons moins, consommons mieux !

 

Anne-Sophie Moreau

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