Râler, un sport quotidien... Mais le saviez-vous, se plaindre nuit à notre santé ?

Et ça commence dès le réveil !

On râle... Côté météo, métro, bouchons, politique, écologie, maladie, finance, boulot…

Bref les sujets ne manquent pas (pour râler) !

Mais le saviez-vous, se plaindre, nuit à notre santé ?

Petit ou râleur professionnel, peu importe… C’est légitime, on souffre !

Anodin ? Inconscient sûrement !

Car Râler nuit à notre santé, on créé de la souffrance, les plaintes génèrent un stress oxydatif nuisant à notre organisme (troubles digestifs, sommeil, ORL, allergies…) et à notre être (dépression, insomnie, colère, tristesse…)

On est dans la non-acceptation de ce qui est (maintenant), on est dans l’illusion qu’en râlant… On pourra changer les choses… Mais est-ce que ça marche ?

Conscience des mots pour apaiser les maux !

(Quand on sait que notre cerveau génère 60 000 pensées par jour - dont 80% sont négatives)

« Faites attention à vos mots, ils deviendront votre réalité ! » Proverbe chinois  

Pas étonnant que l’on soit fatigué(e) en fin de journée et que notre sommeil est perturbé… Et ça dure depuis combien de temps ?

Mais pas facile quand on est dans la souffrance d’y voir clair…

Alors essayons de changer d’angle de vue :

Tout est énergie

Les mots ont une vibration, et ont plus de pouvoir que l’on ne croit. Quand on se plaint, on émet une vibration de souffrance, de manque d’énergie, d’amour, d’argent, de reconnaissance, de l’autre… Bref la liste peut être longue. On reste en permanence dans un état d’attente que ça change, sans jamais vraiment profiter de l’instant présent. On s’est mélangé avec nos émotions, nos sensations… On ne sait plus vraiment pourquoi on se plaint, et cela devient un réflexe, quotidien.

petite histoire

En 2004, un scientifique japonais du nom de Masaru Emoto mena une étude pour démontrer le pouvoir des mots. L'expérience consistait à faire bouillir du riz et à le répartir dans deux récipients identiques. L'un d'eux portait une étiquette positive « LOVE* », l'autre une étiquette négative « WAR* ».

LOVE* : amour - WAR* : Guerre 

Pendant un mois, il dit des mots agréables et gentils au riz qui portait une étiquette positive et fit tout le contraire avec le pot qui portait l’étiquette négative : il lui cria des insultes et des mots de mépris, d’indifférence ou de haine. Une fois ce mois écoulé, le riz qui avait reçu les messages agréables avait conservé un bel aspect et n’avait pas d’odeur désagréable. En revanche, le pot qui avait reçu des mots désagréables et des insultes était plein de champignons : le riz avait pris une couleur noirâtre et sentait le pourri.

Cette expérience révèle le pouvoir que nous possédons à travers les mots, et les messages que nous transmettons. Si cela se produit avec du riz tout simple, imaginons ce qui peut arriver avec les personnes qui nous entourent et avec qui nous communiquons de façon quotidienne ?

« Tout est énergie, et c'est là tout ce qu'il y a à comprendre dans la vie. Aligne-toi à la fréquence de la réalité que tu souhaites et cette réalité se manifestera. Il ne peut en être autrement. »  Albert Einstein

Conscience des mots -Exercices Pratiques

Les mots que nous utilisons nous pousse à voir la réalité d’une façon ou d’une autre : dire « c’est impossible à réaliser » est différent de « c’est peut-être difficile mais je vais essayer ». 

L’auto-observation (sans jugement) est la première étape pour prendre conscience de ses mots et de la répétition de plaintes dans une journée.

On a souvent l’impression qu’on ne râle pas, ou peu, mais en réalité c’est édifiant !

Rien d’anormale quand on sait que le cerveau produit 60 000 pensées par jour dont 80% sont négatives (48 000 pensées négatives par jour).

Alors rien de mieux que des petits exercices quotidiens pour nous familiariser avec différentes techniques, quelques astuces, et prendre conscience de ses mots, pour mieux apaiser nos maux – Lire l’article

Rien ne vaut l’expérience, nous avons toutes les solutions en nous (s’il y a solution à trouver), personne ne peut vous enseigner qui vous êtes, et la plainte reste un excellent moyen de se rendre compte, sans s’attacher au contenu, sans jugement, que l'on souffre. Elle nous aide à nous ramener dans un état de paix, c’est-à-dire notre état naturel au moment présent.

Reconnaissance de la souffrance

Prendre conscience que l'on souffre suffit parfois, la résistance (souffrance) arrive quand on résiste à ce qui est, au lieu de laisser glisser et d'accepter ce qui est, on lutte contre soi-même. Ça ne veut pas dire que l’on cautionne ce qui se passe, mais on peut accepter ce qui se passe sans se mélanger aux émotions et aux sensations. Petit rappel : les émotions ne se gèrent pas, elles se vivent.

Comme les nuages passant dans le ciel, la nature du ciel reste inchangé.

Être dans le déni de nos plaintes n’est pas la solution non plus, car la plainte cache souvent (voir 100% des cas) un besoin non satisfait et souvent non reconnu. On ne s’est pas écouté, on a fait des choix dans la peur ou la colère, on a dit « oui » alors que l’on voulait dire « non » mais bon, on ne voulait pas blesser, on voulait être aimé(e)… Alors on a essayé de contenter tout le monde ? Et comme on n’est pas aligné(e) à nos propres besoins mais à ceux des autres… On se sent frustré(e), on se plaint, cela donne un sentiment de contrôler (situation ou les autres) mais en réalité c’est une illusion et en plus on crée notre propre souffrance.

Personne ne peut contrôler personne, ni les situations et encore moins les émotions.

« Se plaindre » est une énergie basse (ce n’est pas de la spiritualité mais de la science), qui nous sépare des autres, et nous maintient dans un état d’impuissance et inévitablement de souffrance.

Le corps ne ment jamais sur notre état, et a l’avantage de nous aider à revenir à notre état normal, grâce à un moyen simple, la respiration.

 

Nous ne sommes pas nos plaintes

La véritable nature n’est jamais vraiment séparée, qu’il y est plainte ou pas, qu’il y est identification ou pas, pensées, mots, envie de gérer ou pas. A partir du moment où on est présent à soi, dans le moment présent, il ne peut avoir de mécontentement. On ne peut que reconnaitre le vrai miracle de la vie, car notre vraie nature est calme.

Effets sur le corps

Donc si notre journée ressemble à un tribunal constant, plainte intérieure ou extérieure, avec des juges implacables, il est normal d’être épuisé(e) en fin de journée. Sachant que 5 min de stress (oui oui râler provoque du stress oxydatif, inconscient certes) équivaut à 6h de récupération pour le corps, on peut se demander alors si nous ne sommes pas responsables d’au moins 99% de notre stress ?

Qui dit stress oxydatif, dit inflammations en tout genre… Et particulièrement les troubles liés à la gorge (ORL) ou l'estomac et troubles de la digestion en tout genre. On dit que c’est important de bien se nourrir, mais il est aussi essentiel de bien nourrir son esprit et son cœur, de mots riches d’amour, de joie et de paix. Si on ne le fait pas, qui le fera… Les autres ?

Si nous nous abreuvons de films catastrophes, séries violentes, jeux violents, informations catastrophiques, dramatiques… durant nos journées, nos soirées, sans laisser de place aux moments de joies, de paix et d’amour, n’est-ce pas alors normal de se plaindre ?

Il est donc essentiel en fin de journée d’éliminer le stress accumulé et de pratiquer des activités calmes et relaxantes le soir, qui permettent de décharger et recharger notre espace intérieur.

“Si vous n’êtes pas heureux dans votre vie, il pourrait être sage de faire un inventaire des mots que vous prononcez.” Joyce Meyer

Quelques conseils NUTRI

• Pendant la tempête, on évite particulièrement tous les aliments inflammatoires, privilégiez les aliments soigneurs : oléagineux, aliments riche en oméga 3 (amandes, huile de colza/lin (graines de lin), maquereaux, sardines, légumes vert…), aromates et épices (gingembre, curcuma, ail, basilic, persil, coriandre…), légumineuses....

Une super recette riche en antioxydants : Ma sauce Magique !

• On adopte un sport quotidien : l’importance de garder le corps en mouvement, permet la libre circulation des émotions stagnantes comme la colère ou la frustration. L'idéal : marche (excellent anti-dépresseur), natation, Tai Chi, Qi gong, Yoga

• On pratique la méditation ou la respiration consciente le plus régulièrement possible. On insiste sur les 4 points essentiels : le cœur, poumon, chakra plexus solaire et chakra sacré, sous le nombril. En nettoyant régulièrement ces points énergétiques, par la respiration, et le positionnement des mains, on entretient son état de joie et de paix.

• Prendre régulièrement sa température intérieure. Petit rappel qui peut vous aider : - Corps tendu = esprit dans la peur (quel est le besoin qui n’est pas satisfait ? quelle est la croyance qui a derrière mon jugement par exemple). - Corps détendu = esprit dans l’amour (de soi et donc forcément des autres) toutes les jauges sont remplies

• Pratique de la gratitude : Si l’on reconnait parfaitement la souffrance, à force de la pratiquer, on peut aussi reconnaitre ce qui marche, ce que l’on a : d’être en vie, d’avoir la santé, le confort d’un lit, d’un toit, de quoi s’habiller, se nourrir, d’un rayon de soleil, d’un sourire d’un enfant … Ne serait-ce qu’un instant, prendre conscience, contempler. On peut ainsi pratiquer la gratitude et de manière quotidienne de préférence. La gratitude est une énergie d’amour, et comment la vie (l’univers, la nature, Dieu, adapté en fonction de vos croyances) répond à cette énergie ?

• Pratique du sourire quotidien ! Et oui ça fait du bien de sourire, comme ça, pour rien… Lorsque nous sourions, notre organisme sécrète des hormones, dîtes « du bonheur », la sérotonine et la dopamine ! Le sourire devient donc l’origine de notre bien-être et non l’inverse. En plus, c’est communicatif !

La prochaine fois que vous entendrez une plainte ou que vous vous plaignez, n’oubliez pas que c’est un appel à vous aimer davantage et à revenir au moment présent !

"Pour changer le monde, il faut commencer par nous changer nous-mêmes" Gandhi

Imaginons si nous sommes 8 milliards à prendre soin de notre intérieur, à cultiver la paix, il se pourrait bien qu’on retrouve notre humanité...

Dépolluez votre corps de tout ce qui l'empêche d'être en pleine forme !

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De la souffrance à la résilience, il n'y a qu'une prise de conscience.

🌳Prendre soin de vous est un acte d’amour mais aussi un acte citoyen (du monde😉)

Parce que si vous allez bien, les autres aussi, et ça commence par là

🌳 Consommons moins, consommons mieux !

Anne-Sophie Moreau