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Épuisé(e) en permanence ? (Quelles solutions pour mieux vivre)

Dernière mise à jour : 19 oct.



Impression d’être toujours épuisé(e), pas d’entrain, envie de rien, manque d'appétit, addiction(s) en tout genre, stress, perte de sens, insomnie, infections à répétition, quotidien déprimant... Courageux... On n'est pas du genre à laisser tomber !

On se bat ! (contre soi)

On persévère ! (pour ne plus ressentir)

On se motive... Avec des pensées positives ! (au cas où on oublierait d'être)

On juge les progrès, les échecs (et ceux des autres aussi)

Pour être la meilleure version... Et si on s’épuisait tout(e) seul(e), à force d’écouter cette petite voix dans notre tête ? On oublie d'être.

Mais qui nous parle (dans notre tête) ? Nous (vraiment) ? Notre mental ? Notre conscience (ou inconscience), Jiminy Cricket* ?

 

Cette question peut être fondamentale quand on souhaite retrouver la paix intérieure. Parce qu’on a bien compris que si on vit du conflit avec les autres ou la vie, c’est parce qu’on est en conflit avec nous-même. Alors on essaye de s'améliorer, de contrôler, de gérer ses pensées, ses émotions, on supprime les pensées négatives, on les remplace par des pensées positives… Ça dure un temps… Puis ça revient… Voire ça nous submerge encore plus violemment, que la dernière fois, quand on s’était battu(e) avec soi-même, encore, pour contrôler nos pensées (émotions, sensations corporelles agréables ou pas…)  


Et à force de chercher, de vouloir tout contrôler, de se fuir, de souffrir, de supprimer nos propres pensées, de vouloir être tout simplement quelqu’un d’autre… On s'épuise soi-même !

 

On ne peut pas supprimer les pensées. On ne peut que les multiplier ou les additionner, à force de vouloir les supprimer. On croit à tort qu’il existe des pensées négatives et des pensées positives. Diviser pour mieux régner, tout le monde connaît, non ?

Cela reste que des pensées, peu importe le contenu.


L’expérience est la meilleure façon de s’en rendre compte, ne serait-ce que pendant 30 secondes. Pendant ce court instant, essayez de retirer de force seulement une pensée, un mot (prenons un exemple simple pour l’expérience), comme un oiseau.

On n'essaye de ne plus penser aux oiseaux pendant 30 s... Difficile, non ?

On se rend vite compte que c’est impossible. Moins on veut y penser, plus on y pense.

 

Que ce soit dans certaine pratique de développement personnel, ou dans les religions, ou le "bien pensée" de certaine société de consommation, tous nous enseignent qu'avoir des pensées positives, ou à gérer/supprimer les pensées négatives, nous rendraient plus heureux ?


Mais depuis n’est-ce pas devenu un travail à plein temps ? (Se rajoute à ça le quotidien à gérer). Du courage, il va en falloir, pas étonnant d’être épuisé(e) ! Voire de ressentir de la colère... Tant d’effort pour rien...

 

En réalité, on s’est compliqué la vie, on ne peut pas contrôler les pensées, ni les émotions non plus d’ailleurs. Une émotion ne se gère pas, elle se vit. Comme les pensées, nous avons le choix de s'y accrocher ou pas. On doit jute prêter un peu d'attention à notre fonctionnement. Alors on se rend vite compte qu’il y a une distinction entre ce qui est "nous", et ce que nous avons accumulé comme pensées, ou émotions en tout genre, et qui sont restées cristallisées dans notre corps, depuis tant années.

 

Pas besoin d’une grande illumination ou d’être resté(e) 20 ans dans un temple, 2 minutes suffisent pour comprendre la mécanique fondamentale du mental. Si on cherche le mental, on trouve des pensées. Le mental est un outil extraordinaire si on sait l’utiliser, et pas l’inverse. Ce n’est pas le mental qui gère notre vie. Pourtant L’identification au mental, au « je suis » (comme ça, comme ci), à notre histoire, à notre expérience, à nos souffrances, à nos émotions… Fait que tout ça, se mélange.


On se mélange avec nos pensées, nos émotions, nos sensations… Mais nous ne sommes pas tout ça. Nous ne sommes pas nos pensées ni nos défauts, ni nos qualités, ni nos émotions.


Quasiment toute la population en souffre, avec des degrés variables d’identification, en fonction des individus. Plus la personne veut contrôler son mental (sa vie), plus l’épuisement sera fort.

 

Le mental est censé nous servir, comme tout outil. Et c’est beaucoup plus simple qu’on ne croit. Et pour ça, rien ne vaut l’expérience !


Quand on ferme les yeux, même si on ne peut plus rien voir, on est toujours là. On existe toujours, au-delà de nos pensées, de nos émotions, de nos sensations...


On est cet espace, à chaque instant, où tout peut avoir lieu et sans s’y mélanger.  

C’est l’aspect le plus important de qui nous sommes, l'espace où la vie y coule.

Mais cela échappe au mental. On ne peut la conceptualiser, ni la saisir, aucun mot ne peut la décrire… L’évidence d’être, c’est se savoir être, donc libre.


L’esprit est calme de nature. Il est donc essentiel de prêter attention à cet espace, car c’est tout simplement c’est la fin de la souffrance. À partir du moment, où vous créez un peu d’espace entre vous et votre mental, entre vous et votre corps.


La colère, le ressentiment, la peur, l’angoisse, la négativité, les jugements sont générés toujours par le mental, et toujours dirigés contre quelqu'un ou quelque chose, mais de toute évidence, cela reste un poison, avant tout pour nous.


On ne prendrait pas sciemment du poison si on voulait faire souffrir l’autre ? Certainement pas.


Surtout quand on sait que 5 min de colère, équivaut à 6h de récupération pour le corps… Qui souffre alors ? Nous ou l’autre ? Ou c’est le mental qui nous fait croire qu’il existe une division, entre nous et l’autre, entre nous et le corps ? Illusion ou réalité ?

 

EXERCICE PRATIQUE
Pour enfin être (ce que vous êtes déjà) !

Si une pensée, ou une émotion difficile viennent envahir votre espace naturel, ne faites rien, asseyez-vous (ou allongez-vous), et préoccupez-vous simplement de quelque chose, qui vous rappelle le processus de la vie, peut-être vos battements de cœur, peut-être votre respiration, peut-être juste la sensation d’être en vie, en fonction de votre niveau de sensibilité ou de perception… Quelque chose qui vous indique qu’il y a de la vie.


Prêtez simplement attention à ça, pendant un certain temps, sans essayer de comprendre, de contrôler, sans vouloir devenir quelqu’un d’autre, sans rien changer, sans vouloir atteindre un objectif, patiemment, sans jugement… Juste être... Dans ce silence d'être, sans rien faire et sans rien modifier à ce qui est.


Si une pensée refait surface, laissez la passer, sans vous y accrocher, ramenez votre attention à votre souffle. Comme les nuages passent sans modifier l’espace du ciel.


Et répétez, continuez d'être présent(e), tous les jours à chaque instant… Ce qui était un exercice devient une habitude, habitude qui devient une façon de vivre, une façon de vivre qui devient votre vie.


Le vrai pouvoir est de laisser la vie prendre le pouvoir. Personne ne peut vous enseigner qui vous êtes. Puisque vous êtes déjà.


On ne devient pas quelque chose ou quelqu’un, on redevient à ce que l’on était. C’est peut-être juste ça, d’être soi…

 

 

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🌳Prendre soin de vous est un acte d’amour mais aussi un acte citoyen

(du monde😉)

 Parce que si vous allez bien, les autres aussi, et ça commence par là

 

Anne-Sophie Moreau


Jiminy Cricket* est un grillon portant un costume et représentant la bonne conscience de Pinocchio de Walt Disney. Pour le personnage de Cricket, c'est Walt Disney lui-même qui lui attribua le nom de "Jiminy" : le nom est tirée de la forme d'exclamation de surprise "Jiminy Cricket !" qui est en fait un euphémisme pour éviter de prononcer "Jésus Christ" qui est un blasphème.

 

 

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